En images : Le plongeon de Ruud, les larmes de Bardet… Les grands moments de sport du week-end

Un beau week-end de sport, au cœur de ce mois d’avril. Les amateurs de foot resteront sur l’hommage du Parc des Princes à Marquinhos, devenu dimanche soir lors de la démonstration parisienne face à l’OL le joueur le plus capé de l’histoire du club de la capitale. Mais avant ça, il y en a eu pour tous les goûts, entre la magnifique deuxième place de Romain Bardet sur Liège-Bastogne-Liège, la fin de la malédiction des finales pour Casper Ruud à Barcelone ou le cavalier seul des Bleues du rugby au pays de Galles dans le Tournoi des Six Nations féminin. On vous résume tout ce qu’il faut retenir en quelques images fortes.

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  Il est LE joueur associé à l’ère QSI au PSG. Arrivé en 2013 à 19 ans en provenance de l’AS Rome, Marquinhos est encore là plus de dix ans après, capitaine d’une équipe devenue archi-dominante sur la scène nationale, mais aussi passée par de terribles désillusions européennes. En attendant de voir ce que nous réserve la campagne de Ligue des champions de cette saison, le défenseur brésilien a été fêté comme il se devait, dimanche soir, après avoir disputé son 436e match sous les couleurs parisiennes à l’occasion de la large victoire contre l’OL (4-1). Record de Jean-Marc Pilorget battu.

  Accueilli par une haie d’honneur de ses coéquipiers, Marquinhos a eu droit à une petite mise en scène pyrotechnique et une immense ovation du Parc des Princes, avant de recevoir un trophée en forme de Tour Eiffel des mains de son président, Nasser Al-Khelaïfi. « C’est incroyable, c’est une soirée avec beaucoup d’émotions pour moi, c’est la plus grande fierté de porter ce trophée, a ensuite déclaré le Brésilien, micro en main. J’ai toujours donné 100 % sur le terrain, j’ai jamais triché. Le PSG c’est ma vie. »

  « Le championnat, la Coupe de France, la Ligue des champions sont là, on va aller les chercher », a-t-il dit en conclusion, alors que tout Paris rêve d’un quadruplé historique en cette fin de saison. Marqui a ensuite entamé un tour d’honneur devant les tribunes, avec sa famille.

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  Il n’y a pas d’âge pour s’offrir des émotions inoubliables. A 33 ans, Romain Bardet a signé dimanche sur Liège-Bastogne-Liège sa meilleure performance dans un monument du cyclisme en prenant la deuxième place, au chaud sur un podium royal entre Tadej Pogacar et Mathieu van der Poel. « Une belle photo à montrer à mon fiston », s’est réjoui le coureur français, que l’on a vu en larmes à l’arrivée.

  Il ne fallait pas y voir des regrets, malgré des jambes de feu qui lui ont permis de s’extirper du groupe des poursuivants dans la côte de la Roche-aux-Faucons, car le vainqueur slovène était « clairement inaccessible ». Non, c’était des larmes de joie après s’être prouvé qu’il pouvait encore être dans le coup sur ces classiques qu’il a longtemps regardé de loin pour mieux se préparer pour les courses à étapes.

  « J’ai trop souvent été frustré à Liège, où je me suis la plupart du temps senti bien mais sans réussir le résultat espéré », a-t-il souligné, relevant qu’il s’était « presque fait une raison » sur le fait de ne plus jamais briller ici, après sa 3e place en 2018. « Comme quoi, il faut toujours y croire », professe Roro Bardet.

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  Ne jamais désespérer, c’est également un leitmotiv qui peut s’appliquer à Casper Ruud. En sept tentatives, dont deux à Roland-Garros (2022 et 2023), le Norvégien n’avait jamais réussi à remporter une finale d’un tounoi au-dessus du niveau 250. La malédiction est enfin terminée, grâce à sa victoire dimanche à Barcelone contre Stefanos Tsitsipas (7-5, 6-3), qui l’avait justement battu une semaine plus tôt pour le gain du Masters 1000 de Monte-Carlo.

  « Pour moi cela signifie beaucoup, c’est le plus grand titre que j’ai jamais gagné dans ma carrière, c’est quelque chose derrière lequel je cours depuis longtemps déjà », a réagi le joueur de 25 ans. Il n’avait plus ensuite qu’à aller se jeter dans la piscine à côté du court en compagnie des ramasseurs et ramasseuses de balle, tradition réservée au vainqueur depuis 1991.

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  Le XV de France féminin n’a pas fait de détails pour régler les affaires courantes, dimanche lors de l’avant-dernière journée du Tournoi des Six Nations. Face aux Galloises, bonnes dernières de cette édition 2024, les Bleues ont inscrit six essais pour ramener une victoire nette et logique (40-0).

  Avec cette victoire bonifiée, les Bleues confortent leur deuxième place, à un petit point des Anglaises. Cela tombe bien, un Crunch est au programme de la dernière journée, le week-end prochain à Bordeaux. Une véritable finale que les coéquipières de la capitaine Manae Feleu abordent avec une grosse envie d’en découdre. Cela fait maintenant cinq ans que l’Angleterre s’approprie la couronne, depuis le dernier succès français en 2018. Il est grand temps que cette hégémonie cesse.

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  Et de huit. Le phénomène du saut à la perche Mondo Duplantis a encore amélioré son record du monde samedi lors du meeting d’ouverture de la Ligue de diamant à Xiamen (Chine) en le portant à 6,24m. C’est la 8e fois que le Suédois établit une nouvelle marque de référence depuis qu’il s’est emparé du record aux dépens de Renaud Lavillenie, en 2020.

  « J’ai senti que c’était à ma portée après mon saut à 6 mètres, a-t-il raconté. Par rapport à mes attentes, ma saison en salle n’a pas été terrible, alors j’avais cette flamme en moi aujourd’hui. Je voulais vraiment me prouver que je pouvais faire mieux que ça. » A trois mois des JO, Air Mondo montre déjà qu’il est intouchable pour le commun des perchistes.

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  Jude Bellingham est décidément un joueur à part. Auteur d’une première saison éblouissante sous le maillot du Real Madrid (17 buts), le milieu anglais sait en plus se montrer décisif dans les moments qui comptent vraiment. Déjà auteur d’un doublé à l’aller pour éteindre le Barça (victoire du Real 2-1 fin octobre), il a de nouveau offert le Clasico à son équipe dimanche en marquant le but vainqueur à la 91e minute. Bernabeu s’est trouvé un nouveau seigneur floqué du numéro 5.

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  L’équipe qui ne voulait pas perdre. À nouveau au bird de la défaite dimanche face au Borussia Dortmund, le Bayer Leverkusen a arraché l’égalisation au bout du bout du temps additionnel (97e minute) grâce à une tête de Josip Stanisic sur corner pour préserver sa folle série d’invincibilité cette saison. Cela fait désormais 45 matchs que les hommes de Xabi Alonso n’ont pas perdu, toutes compétitions confondues. Déjà champion d’Allemagne, le Bayer est à quelques marches d’une saison en tout point historique, s’il parvient à étirer cette série jusqu’au bout et à s’offrir la Ligue Europa, où il est qualifié pour les demi-finales.

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  Encore et toujours lui. Pour le premier Grand Prix couru en Chine depuis 2019 en raison de la pandémie de Covid, dimanche, Max Verstappen a imposé sa loi, comme d’habitude, loin devant la concurrence. Le Néerlandais, qui avait déjà remporté la course sprint samedi, a vécu un week-end presque parfait d’un point de vue comptable, puisque seul le point du meilleur tour en course lui a échappé.

  Il s’en remettra. Grâce à cette quatrième victoire en cinq GP cette saison, il compte déjà au classement des pilotes 25 points sur son équipier chez Red Bull, Sergio Pérez. Pour l’intérêt de la discipline, on repassera, mais voilà bien le cadet des soucis de « Mad Max ».

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  Les plays-offs NBA, c’est parti ! le champion en titre Denver a ouvert le bal samedi, en s’imposant à domicile contre les Lakers de LeBron James (114-103). Evidemment, Nikola Jokic (32 points, 12 rebonds) et Jamal Murray (22 points, 10 passes) ont porté les Nuggets, qui rêvent en grand d’un back-to-back. Cette victoire n’est que le début d’une très longue route.

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  Une surprise pour terminer ce petit tour du monde. L’Américain Christian Miller, 17 ans seulement, s’est offert la meilleure performance mondiale de l’année sur 100 mètres, samedi, en réalisant un chrono de 9’93 à l’occasion du Pure Athletics Invitational de Clermont, en Floride. Il s’agit du nouveau record américain junior sur la distance. Il lui faudra confirmer pour se faire une place parmi les trois athlètes américains qui seront sélectionnés pour disputer l’épreuve reine aux JO de Paris.

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