Même pas peur… euh siAu nouveau grand huit d’Europa-Park « Voltron »… on n’a pas fait le malin

Europa-Park : On a testé « Voltron Nevera », le nouveau grand huit… sans oser lever les bras

Même pas peur… euh siLe parc d’attractions allemand a inauguré son nouveau roller coaster, « Voltron Nevera », qui sera accessible au public ce vendredi 26 avril. Un journaliste de « 20 Minutes » a testé… et en est ressorti un peu secoué
Voltron Nevera : On a testé le nouveau grand huit d'Europa-Park
Thibaut Gagnepain

Thibaut Gagnepain

L'essentiel

  • Le parc d’attractions allemand Europa-Park a inauguré son nouveau grand huit « Voltron Nevera powered by Rimac ». Un roller coaster avec une propulsion présentée comme « la plus raide au monde avec une inclinaison de 105° ».
  • « Voltron Nevera » a des caractéristiques impressionnantes comme une vitesse maximale de 90 km/h, sept inversions, 2,2 secondes d’apesanteur à 32,5 mètres de hauteur…
  • 20 Minutes a pu tester cette nouvelle attraction avant l’ouverture au public, ce vendredi 26 avril.

A Rust (Allemagne),

J’étais pourtant prévenu avant le départ… « Il faut avoir l’estomac bien accroché » et « ne le faites peut-être pas plusieurs fois, surtout après le repas » avait répété Michael Mack, l’un des directeurs associés d’Europa-Park. Pas de quoi m’effrayer, surtout avec le ventre quasi vide. Non, les deux petits canapés apéritifs avalés afin de digérer les deux heures de discours ne comptent pas. Allez, à nous deux « Voltron Nevera powered by Rimac » !

Enfin presque puisque en ce jour d’inauguration, nous sommes plusieurs centaines à être venues tester le nouveau grand huit du célèbre parc d’attractions allemand situé à 50 km de Strasbourg. Des invités, des influenceurs, des médias allemands, français et étrangers mais aussi les gagnants d’un concours. Grâce à leur golden ticket, ces derniers ont droit au vrai « premier tour », deux jours avant l’ouverture au public ce vendredi 26 avril.

« Ça t’embête si on le fait ensemble ? », me lance un confrère peu rassuré juste avant d’aller dans la file d’attente. Pas de souci : j’ai déjà survécu aux autres principaux grands huit du lieu, alors… Et les rails marron visibles depuis l’extérieur ne m’inquiètent pas. Ici, pas de pente vertigineuse comme au terrible « Silver Star » et pas de structure en bois chère au « Wodan ».

La Croatie sert de cadre à ce grand huit avec un nouveau quartier inspiré par la ville de Hvar.
La Croatie sert de cadre à ce grand huit avec un nouveau quartier inspiré par la ville de Hvar. - T. Gagnepain

Mais les caractéristiques du « Voltron » donnent quand même quelques sueurs froides : 90 km/h de vitesse maximale, sept inversions, 2,2 secondes d’apesanteur à une hauteur de 32,5 mètres ou encore une propulsion présentée comme « la plus raide au monde avec une inclinaison de 105° »… Le tout, comme toujours à Europa-Park, présenté dans un univers soigné.

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Ici, c’est la Croatie qui sert de cadre avec un nouveau quartier inspiré par la ville de Hvar. Nikola Tesla, l’inventeur croate du courant alternatif, est au cœur de la mise en scène. D’où, peut-être, l’utilisation de « Volt » dans « Voltron », « Nevera » étant le modèle phare du constructeur automobile croate spécialisé dans les voitures électriques, Rimac.

Mais finis les détails, place à l’essai. Nous voilà avec mon confrère à attendre notre tour dans une ambiance d’usine. Lumière tamisée, bande-son métallique, la pression monte doucement. Jusqu’à monter un escalier et à découvrir un train, composé de quatre rangs de quatre fauteuils chacun. Europa-Park annonce pouvoir accueillir « 1.600 personnes par heure » et ça semble crédible vu la vitesse à laquelle nous sommes installés. Au deuxième rang.

« Attends, on va repartir en arrière »

Mon voisin, bien content d’être calé entre deux personnes, m’a laissé sur une place extérieure. « On se sent assez maintenu », se rassure-t-il pendant que je lui demande s’il a bien accroché ses chaussures. C’est encore le moment pour faire le malin… mais plus pour longtemps ! Premières secousses, le train nous remue de bas en haut. Premiers jurons, pas les derniers.

D’un coup, c’est parti directement avec un looping la tête à l’envers ! Ça tourne maintenant à gauche, à droite, en vrille, sans jamais s’arrêter. Au premier rang, un courageux lève timidement les bras. Pas moi. Après quelque 45 secondes, nous sommes maintenant arrêtés sur une plate-forme. C’est déjà fini ? « Attends, on va repartir en arrière », me souffle mon voisin… « T’es sûr ? C’était bien, ça suffisait hein ! » ai-je à peine le temps de lui répondre.

Un train du « Voltron Nevera powered by Rimac ».
Un train du « Voltron Nevera powered by Rimac ». - T. Gagnepain

Le train a déjà repris son élan en marche arrière pour mieux repartir. Pour un enchaînement similaire au précédent mais sur d’autres rails. Soit des vrilles et des tournants dans tous les sens, toujours à grande vitesse Les 2,2 secondes d’apesanteur ? J’avoue ne pas les avoir senties tellement l’attraction laisse peu de place à la réflexion. Les quelques 2’30 de manège sont très intenses et rappellent le « Blue Fire », l’autre grand huit à propulsion du parc.

L’arrivée est presque un soulagement. Autour de moi, les autres testeurs applaudissent, visiblement ravis. Moi aussi, j’ai passé un bon moment, quoique je suis maintenant légèrement retourné. Oui, « Il faut avoir l’estomac bien accroché » pour s’installer dans un siège du « Voltron Nevera powered by Rimac ». Mais ça vaut le coup…

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